Voyage d’Evian-les-Bains à Montpellier par la ViaRhôna
Comme prévu depuis l’année dernière, j’ai effectué mon voyage à vélo pour rejoindre Montpellier au départ d’Evian-les-Bains par la ViaRhôna.
Pour rejoindre Evian-les-Bains, j’ai utilisé le train ( INOUI et TER Aura ).
Première nuit à l’hôtel Evian Express, et malgré une arrivée tardive, l’hôtelière à mis a ma disposition un local pour mettre en sécurité mon vélo.
Première étape
Pour ma première journée, destination Belley pour une étape de 153 km.
Bilan de la journée :
- Pluie soutenue une bonne partie de la journée, mais pas de froid, c’est déjà ça.
- De belles vues tout au long du parcours ( Lac Léman, Vignobles, Monuments )
- Une signalisation du parcours de la ViaRhôna compliquée ( pas de pancarte, pancarte qui laisse le doute sur la direction, trop petite et donc invisible au milieu des autres pancartes routière, masquer par la végétation, etc… ). Problème soulevé par de nombreuses publications sur le web ainsi qu’avec les personnes que j’ai croisé. Cela se répétera également sur ma deuxième journée.
- Nuit et repas à l’hôtel Sweet Home Hôtel. Hôtel qui met à disposition un grand local à vélo avec un jet d’eau. Local suffisamment grand, car un groupe de 13 cyclistes y était présent.
Deuxième étape
Pour cette deuxième journée, l’objectif est Lyon pour passer la nuit dans la famille.
Comme la veille, pluie presque toute la journée, mais toujours pas de froid.
Pour les indications de direction, comme pour la première étape, celles-ci sont compliquées à trouver et cela se voit sur ma trace qui ne suit pas exactement la ViaRhôna.
Passage chez Ponyo Café Vélo, pour le réglage du dérailleur arrière, qui apparemment a eu du mal à supporter la pluie de ces deux derniers jours.
Troisième étape
C’est reparti pour une nouvelle étape pour rejoindre Montélimar.
Au départ de Lyon, j’ai retrouvé un couple d’Allemand qui, comme moi, faisait la ViaRhôna et avec qui j’avais déjà fait un petit bout de chemin la veille.
Un peu plus tard, une autre rencontre, cette fois avec un Brestois qui voyage à vélo une fois par an, mais pendant 6 mois 😁👌. Son style de marin avec son chapeau Tricorne reflétait bien son état d’esprit de voyageur. Parti de Brest pour rejoindre la Crête sans parcours et sans délai prédéfini. Bon voyage.
Quatrième étape
Après une nuit à l’hôtel IBIS de Montélimar Nord, ce qui ne fut pas la meilleure idée, car cela m’a obligé à sortir du parcours de la ViaRhôna et à emprunter la non-fameuse Nationale 7.
Certainement un mythe pour les automobilistes, mais un enfer pour les vélos.
Heureusement, j’ai réussi à regagner les rives du Rhône rapidement, pour retrouver l’itinéraire de mon voyage.
Passage par Avignon pour faire le plein des bidons et manger une glace, car la chaleur est de plus en plus présente, et sur le parcours, très peu d’endroits ombragés me permette de rouler au frais.
Arrêt à Arles pour passer la soirée après avoir parcouru 180 km.
Cinquième étape
Et voilà, ma dernière étape pour rejoindre Montpellier en passant par Sète et le Mont Saint-Clair pour son point de vue sur la ville et la mer.
Départ de bonne heure pour éviter au maximum la chaleur, mais pas totalement, car celui-ci m’a vite rejoint.
Le superbe point de vue sur Sète du Mont Saint-Clair, mais la montée avec des pourcentages à plus de 20 % font mal, surtout avec un vélo à 30 kg.
Retour de Sète par le chemin de halage du canal du Rhône à Sète ( itinéraire qui est normalement interdit aux vélos, la question, c’est pourquoi ? )
À Montpellier, il y a deux gares ( Saint-Roch et Sud de France ), et malheureusement pour moi, je me suis trompé, mon train partait de Sud de France et le temps de m’y rendre, ce dernier était parti…
Mais, chance pour moi, il y en avait un autre ( Ouigo ) qui a pu me ramener à Paris.
J’ai testé pour vous, le changement de gare de Paris Gare de Lyon à Montparnasse, et à vélo ça se fait en quinze minutes. Bon, je n’ai pas traîné, car entre l’arrivée et le départ, je n’avais que vingt-cinq minutes pour changer de gare et prendre le dernier train pour la Bretagne.
